En tant que maître d’ouvrage, GoodBuilder SA aura eu le bon sens de souscrire pour son chantier de construction proprement dit une assurance dite «Tous Risques Chantiers». Ce classique du BTP permet de couvrir tous les dommages accidentels aux biens assurés (sauf les exclusions précisées dans le contrat d’assurance) comme par exemple les cas d’incendie, d’inondation ou de tempête (on pense aux 833mm de pluie tombés au Luxembourg en 2017...).
Elle couvre aussi les vols et le vandalisme pour les objets incorporés déjà dans le bâtiment, ce qui rassure le gérant de GoodBuilder SA, car il a lu dans le rapport de la police grand-ducale, que «les locaux de chantier, bureaux et établissements commerciaux» ont connu des cambriolages en hausse de 16% sur un an.
GoodBuilder prend aussi une Responsabilité Civile dans la TRC pour assurer la responsabilité du maître d’ouvrage et se conformer à l’article 544 du Code civil (troubles de voisinage), car il souhaite par exemple couvrir les dommages matériels et immatériels que pourraient causer ses travaux à de tierces personnes pendant la période de construction. On pense par exemple à des fissures sur des bâtiments voisins suite à des travaux de terrassement.
Puis une fois le projet fini, notre résidence TopImmeuble va se choisir un syndic. Celui-ci va souscrire une assurance de résidence qui concerne les murs et les parties communes (comme le hall, le toit, le chauffage collectif, l’ascenseur…) contre les risques habitation comme l’incendie, les dégâts des eaux ou tempêtes, le vol, le bris de glace, etc.
Finalement, la qualité de la résidence TopImmeuble a conquis son public, et tous les appartements se sont vendus. Prenons ainsi la famille Schmidt, qui achète le joli trois-pièces du niveau 2; pour financer leur investissement, M. et Mme Schmidt ont emprunté 500.000 euros à leur banque. Celle-ci leur a demandé une garantie au cas où la famille n’arriverait plus à rembourser son emprunt hypothécaire. On pense bien évidemment à un drame tel un décès, ou un accident qui rendrait difficile l’exercice d’une activité professionnelle, et impossible le remboursement du crédit. Avec une assurance solde restant dû «SRD», ce sera la compagnie d’assurance qui remboursera la banque.
Enfin, pour l’habitation quotidienne de leur appartement, les Schmidt ont pensé à signer une assurance habitation, qui les couvre contre l’incendie, les dommages électriques, la chute d’arbres, les catastrophes naturelles, les dégâts des eaux, mais aussi bien sûr les cambriolages.
Comme les Schmidt sont d’un naturel prévoyant, ils ont aussi inclus l’option de la responsabilité civile privée, qui les protègera par exemple quand le petit Steve, 3 ans, aura envie de taper plus fort dans son ballon en direction de la véranda des voisins.
Finalement, comme le formule Alexander Sebastian, Chef de Département Entreprises & Risques Spéciaux Non-Vie chez Baloise, «par sa fonction d’apporteur de confiance à tous les acteurs de la chaîne immobilière, l’assurance luxembourgeoise permet le développement d’un secteur crucial pour l’économie du pays puisqu’il représente 12% des salariés luxembourgeois en 2017, d’après le Statec».